Une série de 3 romansSteampunk, se déroulant au sein du même univers : la Terre des Brumes. 3 romans indépendants qui ne nécessitent pas d’être lus dans un ordre précis. Venez construire votre propre mythe de la Terre des Brumes et voyagez à bord de ses bateaux volants afin de découvrir, à chaque nouveau texte : un nouveau pays, une nouvelle histoire, de nouvelles traditions et éprouvez le plaisir de retrouver, parfois, au coin d’un paragraphe, l’apparition d’un personnage rencontré lors d’une précédente lecture.
Une histoire de Science-fiction qui dissimule des touches de conte à travers les âges et la galaxie.
3 tomes 3 voyages 3 ambiances
Êtes-vous prêts à découvrir le secret de l’humanité ?
De E.R. Link, je connaissais la plume, riche et originale, avec laquelle elle s’amuse à nous promener, nous lecteurs, entre aventure et romance toujours colorée d’une légère touche de fantastique, ombrée d’un voile de vapeur, rehaussée d’une pointe d’humour. Ce que je veux dire, c’est qu’il s’agit d’une auteure qui parvient à merveille à se renouveler, et ce roman, résolument SF, est magistralement réussi.
Après avoir dévoré les enfants d’Hyriah, la suite, Exil, est encore plus prenante. Une pure merveille. Ça vous prend aux tripes et, laisse un grand vide à la fin tant les personnages sont attachants. J’attends la suite avec impatience. Les œuvres de E.R. Link, en plus d’être fantastiques, sont écrites avec un riche vocabulaire, chose devenue assez rare pour être soulignée. Surtout en auto édition.
Particulièrement admirable, le style de l’auteure est remarquable tant il est soigné et raffiné. N’hésitant pas à user et abuser pour notre plus grand bonheur des comiques de situation, de gestes, de mots et de caractère, la plume de l’auteure est tout simplement brillante et délectable, contribuant là encore à la qualité du récit et au plaisir qu’on prend à le lire.
Les nouvelles éditions arrivent en version dédicacées sur le site ! Attention, elles ne sont actuellement disponibles que pour Strawberry Fields et Question de temps au format relié. Un Air de Liberté reste disponible dans son ancienne édition.
Nombre d’exemplaires TRES limité ! (y’en aura pas pour tout le monde)
Début des années 1920, dans un petit village coréen, la jeune Sunja se laisse séduire par un riche étranger. Lorsqu’elle tombe enceinte et apprend que son amant est déjà marié au Japon, elle refuse la solution qu’il lui propose : devenir son épouse coréenne. Ce refus est le point de départ d’un exil qui s’étendra sur quatre générations. Pour éviter la ruine et le déshonneur à sa famille, Sunja épouse Isak, un pasteur chrétien qu’elle connaît à peine…
Mon expérience de lecture
Deux ans et demi que j’y échappe, voilà qui ne pouvait pas durer. Elle a fini par me trouver au cours de son périple mondial : la Covid. Me voici donc isolée pour une semaine avec fièvre, courbatures, céphalées et la canicule en guise de pompon sur la Garonne ! Que fait-on dans ces cas-là ? Je vous le demande ?
On écrit (quand on est écrivain), On regarde des séries (parce qu’il y en a toujours des tonnes à découvrir ou rattraper), On lit !
Mon expérience avec Pachinko résulte ainsi de la combinaison Covid/série/lecture. J’aime bien les séries coréennes. Je trouve que leur approche change de l’ordinaire. Quand j’ai découvert qu’Apple en proposait une historique et que celle-ci se trouvait de surcroît fort bien notée un peu partout, je n’ai pas hésité. J’ai foncé.
Me voilà donc avec mon paracétamol, ma réserve de mouchoirs, et mon canapé devant la saison 1 de Pachinko.
La photographie est splendide, les costumes sont beaux et l’histoire passionnante.
Très vite, en bonne lectrice, les épisodes ne me suffisent plus. Je cherche à me procurer le roman afin de le découvrir en parallèle de mon visionnage. Je sais d’expérience qu’un livre est toujours plus riche que son adaptation, aussi, il m’apparaît naturel d’approfondir ce que les images me renvoient à travers des mots et des descriptions plus travaillées. Confinement oblige, j’achète le texte en ebook et en entame la lecture tout en terminant la saison 1.
L’histoire de Min Jin Lee déroule ses différents arcs de façon chronologique – contrairement à la série qui réalise des allers-retours parmi les 3 parties du roman –, entre la Corée et le Japon sur quatre générations de 1910 à 1989.
Nous y suivons principalement le chemin de vie de Sunja, née d’un père infirme, puis contrainte à l’immigration au Japon. Sa route sera rude, ponctuée de doutes, de drames et de larmes (mais qu’espérer de plus lorsqu’on est originaire d’un pays frappé successivement par la colonisation japonaise, une guerre mondiale, une guerre intestine et une séparation violente qui mènera – pour une partie de sa population – à une des dictatures les plus répressives au monde).
Le texte se découpe en 3 parties, nommées « livres », chaque nouveau livre débute à une période charnière de l’existence des protagonistes. Si Sunja est omniprésente dans la première partie ainsi que le début de la seconde, elle abandonne progressivement sa place, en vieillissant, aux générations suivantes.
L’écriture est fluide, simple, et poétique. Le lecteur rentre très rapidement dans le récit et se laisse happer par ses personnages.
J’ai terminé le roman en 2 jours malgré ses 600 et quelques pages. On perçoit les odeurs, les sons, les goûts de la Corée avec précision, ce qui permet un véritable voyage virtuel. Détail appréciable quand on est coincée dans un salon par 40 °C.
De plus l’étendue de la période traitée se révèle riche et chaotique. Je me suis plongée dans la vie de Sunja avec l’œil d’une aventurière, prête à découvrir l’Histoire d’un pays que je connais finalement peu et un désir ardent de découvertes, de sensations et de dépaysement.
Pachinko est une aventure familiale riche et passionnante, toutefois j’ai trouvé les parties inégales en termes de narration pure. J’ai adoré la première partie, la découverte de cette Corée en 1910, de Sunja et des affres de la colonisation japonaise. L’écriture y était sensible, pointue, quasi chirurgicale. Chaque phrase rapportait une nouvelle saveur, une nouvelle texture, une nouvelle odeur. Je me suis attachée à son père si courageux, sa mère si généreuse, puis à cette enfant dépassée par les événements et ses sentiments. Si humaine.
J’ai un peu moins adhéré aux deuxième et troisième livres. Non que leurs sujets ou personnages s’avéraient moins intéressants, mais plutôt parce que j’ai été un peu déçue par leur développement, en regard de la finesse d’écriture de la première partie. Ainsi, l’un des personnages majeurs de l’histoire se voit traité comme un vulgaire figurant en début de seconde partie, ce que j’ai vécu comme une véritable frustration. J’ai ressenti une désagréable sensation de bâclage. Vite, l’autrice veut avancer par ce qu’il y a encore plein de choses à raconter, donc elle referme cet arc vite fait et enchaîne avec le suivant. Sauf que, hélas, même par la suite, certaines ellipses sont trop longues et certains personnages – comme Etsuko, Solomon, ou Hana, entre autres – sont sous-traités. C’est fort regrettable, car ils possèdent un matériau de base intéressant. Ils auraient mérité un plus ample développement afin d’expliquer et nourrir certaines rencontres, certaines relations.
C’est là le défaut majeur du livre : dès qu’un personnage ne sert plus l’arc narratif, l’autrice le mène vers l’oubli jusqu’à, souvent, l’éliminer froidement, par surprise, laissant le lecteur un tantinet sur sa faim.
Après avoir fait tant d’effort pour nous y attacher, quel dommage de le laisser proprement tomber sans même clôturer son arc de façon plus travaillée.
Paradoxalement, les producteurs de la série ont dû être, eux aussi, dérangés par certains de ces traitements hâtifs, car ils ont choisi de combler certains manques du récit à travers les épisodes.
Le fait est suffisamment exceptionnel pour être relevé, car la série apporte parfois plus d’explications que le roman !
Et c’est heureux ! De nombreux personnages ne méritaient pas d’être expédiés de la sorte !
De même étant donné l’ampleur de la période traitée, j’aspirais à davantage de détails sur l’Histoire et son impact sur la vie de chacun des protagonistes. Je m’attendais à découvrir énormément d’événements sur le destin d’un pays que je connais fort peu et finalement non. L’Histoire est bien là, à travers certaines difficultés, mais si on changeait les dates, on ne se douterait pas que Sunja et sa famille traversent autant de guerres. Si, je suis injuste, à un moment, lorsqu’un des personnages décide d’aller travailler à Nagasaki, on se rappelle en effet qu’il le fait en 1945 et que ça pue un peu pour lui, mais c’est à peu près tout. J’ai eu le sentiment que la défiance des Japonais envers les immigrés Coréens était bien plus prépondérante que le contexte historique, parce qu’en effet, il n’apparaît pas facile de se faire une place dans la société nippone quand on est étranger – surtout Coréen. Je le savais déjà depuis que j’avais lu Stupeur et tremblements d’Amélie Nothomb, et Pachinko ne m’en a pas nuancé la vision.
Hormis ces écueils qui, pour un réel développement de chacun d’eux auraient mérité le chantier d’une saga en plusieurs tomes, j’ai beaucoup aimé cette lecture, dépaysante et originale. À l’instar du jeu dont il emprunte son titre, chaque personnage y évolue comme une bille de pachinko. Les épreuves le heurtent de plein fouet tels les clous du pachinko heurtent les billes, au hasard de sa situation géographique, sa nationalité, sa famille, sans que personne ne puisse réellement avoir de contrôle dessus. La puissance des combats à mener, des destins à affronter mènent à la résilience et si Sunja ne peut contrôler chaque événement qui jalonne sa vie, elle peut l’affronter et en tirer une véritable force.
Une lecture que je vous conseille en regardant également la série qui complète admirablement les lacunes frustrantes du récit. Vivement la saison 2 d’ailleurs, car seule la moitié du roman a été traitée au cours de la première saison.
Verdict
Bonus, pour vous donner envie de découvrir Pachinko, le générique de la série que j’aime beaucoup :
Tatsuhiko Urahata (saison 1 et OAV) Kazuyuki Fudeyasu (film)
1ère diffusion
octobre 2000
âge conseillé
A partir de 15 ans
Quatrième de couverture
Ippo Makunouchi est un jeune et timide lycéen de 16 ans qui n’a pas d’amis car il consacre tout son temps libre à aider sa mère, qui l’élève seule, dans l’entreprise familiale de location de bateaux de pêche. Il est couramment victime de brutalités et d’humiliations par une bande de voyous menée par Umezawa, un de ses camarades de classe. Un jour, un boxeur professionnel témoin de la scène, Mamoru Takamura, le sauve de ses bourreaux et emmène Ippo blessé au club de boxe Kamogawa, tenu par le boxeur retraité Genji Kamogawa, pour le soigner.
Une fois Ippo réveillé, Takamura tente de lui remonter le moral en le persuadant de se défouler sur un sac de sable, expérience qui révèle chez lui une grande puissance de frappe et un talent inné pour la boxe. Se découvrant une passion pour ce sport et poussé par le désir de devenir fort, le jeune Ippo décide de devenir boxeur professionnel et commence son entraînement au sein du club vers les plus hauts niveaux.
Mon expérience de Spectatrice
Le jour où mon homme est rentré d’une soirée avec ses amis en me confiant que ces derniers lui avaient conseillé de regarder Hajime no Ippo (littéralement : « le premier pas » en japonais), autant dire que ni lui, ni moi n’avons démontré un enthousiasme débordant.
Sérieusement ? Un manga de boxe ? Ce serait génial ? On parle bien de ce sport où deux bourrins se flanquent des bourre-pif jusqu’à ce que leur nez ressemble à une pomme de terre soufflée et que leur cervelle leur dégouline par les oreilles ?
Mais on n’aime pas la boxe ! On ne regardejamais la boxe ! On ne s’intéresse pas dix secondes à la boxe !
Alors pourquoi, me demanderez-vous – à juste titre –, avoir commencé à visionner cette série ? Aucune idée. Peut-être parce que nous étions dans un vide audiovisuel. Que nous n’avions plus rien à regarder. Bref… Pour une obscureraison, on s’est dit, allez, et si on essayait, en faisant autre chose… En bruit de fond…
Nous avons donc lancé sans y croire le premier épisode de la saison 1 : Hajime no Ippo – the fighting.
Tout débute comme un manga de sport classique, clichés habituels du shōnen compris. Un jeune homme de 16 ans, Ippo Makunouchi, se fait harceler par la bande de voyous de son lycée à la sortie des cours. Il est gentil. Il est naïf. Il a bon cœur. Il est faible – on est très loin d’un personnage de la trempe de Light Yagami dans Death Note, on crèche plus côté Sangoku à ses débuts dans Dragon Ball côté caractère. Bref, Ippo – qui signifie donc « pas » en japonais, d’où le symbole de pied sur son short – est très agaçant à se laisser faire comme une poupée de chiffon avec ses bons sentiments et son exaspérante candeur.
Mais voilà, un jour, un boxeur assiste à l’un de ses massacres en règle et prend sa défense. Il se trouve que c’est un champion de boxe poids moyens et qu’il flanque une sacrée déculottée aux petits merdeux du lycée.
Fasciné par la puissance de cet homme (Mamoru Takamura, incontestable atout technique, vigueur et humour de la série !), Ippo ne nourrit dès lors plus qu’une obsession : intégrer un club de boxe afin d’éprouver la sensation d’être fort, non pas pour se venger de ses bourreaux, mais juste pour ressentir la puissance affluer et gagner le respect de son entourage.
Les 76 épisodes de la saison 1 (en VOSTFR, car le manga n’a été traduit en français que pour ses 25 premiers épisodes) seront ainsi consacrés à l’ascension d’Ippo en tant que boxeur, car de la puissance, il va vite découvrir qu’il en a dans les poings. Et pas qu’un peu, le bougre !
Hajime no Ippo – The fighting Saison 1 – 76 épisodes
Champion road Film 90 minutes – suite directe de la saison 1
Mashiba vs Kimura OAV 60 minutes – à visionner après le film
Mon avis
Je tiens à préciser que je n’ai pas lu le manga papier (toujours en cours, semble-t-il) qui compte 134 volumes à l’heure où j’écris. Mon avis ne repose que sur la version animée (saison 1, film et OAV).
Si on m’avait un jour dit que je deviendrais accro à un manga de boxe, je vous l’avoue franchement, je vous aurais ri au nez. Mais bon sang, quel manga ! L’un des meilleurs mangas de sport qu’il m’ait été donné de voir.
Attention : je ne me suis pas convertie à la boxe pour autant. Je ne la regarde toujours pas, mais jamais je n’aurais pensé que ce sport était aussi technique et intéressant.
Ce qui démarque vraiment Ippo des autres mangas de sport c’est que les adversaires sont réellement pris en considération. Les personnages sont travaillés. Chacun a une réelle profondeur. Chacun a d’excellentes raisons de se battre, de gagner. Nous entrons en empathie avec tous ceux que l’auteur nous égrène sur la route d’Ippo. Il n’y a pas de brutes épaisses venues simplement en découdre. Il est parfois même compliqué de supporter Ippo tant on sait que la défaite de son challenger aura des conséquences dramatiques dans sa vie – mention spéciale pour Vorg et Sendo, mes deux chouchous.
J’ai versé ma petite larme lors du retour de Vorg en Russie, j’ai tremblé pour Sendo – 2 fois ! en plus. Merde ! Mais c’est pas moi ça !
Depuis quand je pleure devant les doutes d’un boxeur en attente de se faire défoncer à coups d’uppercut, Dempsey roll ou liver blow ? Oui, parce que j’ai appris plein de noms de coups et d’anecdotes sur l’histoire de la boxe.
J’ai même découvert que les Japonais sont loin d’être mal classés dans le domaine. Ils comptent actuellement 7 champions du monde toutes catégories confondues (la France n’en a qu’un).
En revanche, je trouve parfois le character design en décalage avec les taille et poids annoncés.
Clairement, Ippo ne peut pas peser 56,8 kg quand on voit la montagne de muscles qu’il est ! 115Kg me semble un mimimum… Mais bon, passons ce détail voué à créer du sensationnalisme à l’écran.
Les affrontements sont réellement intéressants et finalement très peu répétitifs, alors que je rappelle qu’on est en train de parler d’un manga de boxe où de très nombreux épisodes sont consacrés aux matchs au cours desquels les adversaires se dégomment littéralement la gueule – excellent dynamisme du trait d’ailleurs lors des combats.
Non, je vous jure, ce n’est pas répétitif ! Pas une seule fois on s’ennuie. Pire, c’est carrément addictif !
On voulait regarder ça en faisant autre chose ? On s’est retrouvé happés par l’écran à se dire : lance le suivant ! Et le suivant ! Non, mais faut connaître la fin du match là, vas-y, envoie !
Et voilà que nous avons avalé les 76 épisodes de the fighting (mon dieu, le match Ippo vs Vorg ! Quel match ! Le meilleur de cette saison), avant d’enchaîner avec le film champion road et l’OAV Mashiba vs Kimura qui mettait à l’honneur un personnage secondaire un peu loser de la série.
Bon, après, je le concède, dans le genre shōnen, c’est nekketsu à mort ! Si voir un mecdéfoncé, les côtes cassées, l’œil en chou-fleur se relever inlassablement après avoir encaissé sa 45e série de flickers par la seule force de sa volonté et de son courage vous horripile, passez votre chemin.
En revanche, si vous aimez l’humour, les personnages travaillés, que vous bannissez le manichéisme primaire de votre vie, foncez ! Même si vous n’aimez pas la boxe ! Même si vous ne supportez pas la boxe !
Ce manga est juste incroyable. Chapeau bas ! Je ne comprends pas pourquoi il n’a jamais été diffusé en France alors que quasiment tout le monde le clame : Ippo figure dans le top 10 des meilleurs mangas de sport jamais écrits et produits ! – si, si, googlisez-le un coup si vous pensez que j’exagère ! Sans doute la faute au sport abordé, peu médiatisé en France et où les spectateurs auraient bêtement réagi comme moi de prime abord : quoi ? de la boxe ? 76 épisodes avec de la boxe ?
Quel dommage. Comme quoi, il faut parfois faire preuve d’ouverture d’esprit et oser quitter sa zone de confort.
Rocky a un digne successeur, et je ne suis pas loin de dire qu’Ippo a même surpassé son maître !
A partir de 15 ans mais si vous avez vu Goldorak !
Genre
Science-Fiction
Quatrième de couverture
La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. Actarus et sa sœur sont repartis sur Euphor tandis qu’Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Mais, des confins de l’espace, surgit le plus puissant des Golgoths : l’Hydragon. Alors que le monstre de l’ultime Division Ruine écrase les armées terriennes, les exigences des derniers représentants de Véga sidèrent la planète : sous peine d’annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les envahisseurs coloniser l’archipel. Face à cet ultimatum, il ne reste qu’un dernier espoir… Goldorak.
43 ans après sa première apparition à la télévision, certains des enfants de Goldorak sont devenus des auteurs de Bande Dessinée reconnus. Ils rendent aujourd’hui un vibrant hommage au plus célèbre des robots de l’espace.
Mon expérience de lecture
Je suis tombée sur ce titre en me précipitant acheter mes volumes de Gagner la guerre en BD, complètement intoxiquée par l’épouvantable et haïssable Benvenuto Gesufal. L’album trônait en tête de gondole. Impossible de le louper. Si le titre m’a tout d’abord attirée, j’avoue que ma première réaction fut :
Pourquoi – diantre – ont-ils remplacé Actarus par Albator pour piloter Goldorak ?
J’ai commencé à feuilleter l’ouvrage par pure curiosité nostalgique et j’avoue que les dessins ainsi que les couleurs pop et dynamiques m’ont séduite. Hop ! Dans la pile à lire – j’en avais vraiment besoin, je n’avais plus rien à lire.
Après être tombée amoureuse de Chi, avoir fini le premier tome – puis ingurgité les 11 suivants parce que, voilà, quoi, c’était vraiment urgent de lire l’intégrale de Chi là tout de suite, tant pis pour mon Neil Gaiman qui est au point mort depuis des semaines –, j’ai donc activé ma machine à remonter le temps pour vivre un moment 100 % régressif.
Un long résumé nous raconte l’intégralité du dessin animé en ouverture de l’album, jusqu’à son dénouement – qui m’a personnellement toujours posé un gros cas de conscience, mais que je ne révélerai pas pour ne pas spoiler les jeunes. Normal ! L’histoire démarre 10 ans après le dernier épisode de Goldorak. Mieux vaut se rafraîchir la mémoire (ou regarder l’intégralité des saisons de notre jeunesse, si vous ne connaissez pas l’univers) sinon vous serez un peu perdus.
Après une introduction lunaire qui réveillera des frissons végaliens aux anciens enfants de ma génération, nous découvrons Vénusia et Alcor tentant – pendant 3 pages et demie – de mener une vie normale avant de subir l’attaque d’un monstrueux Golgoth manifestement issu du côté obscur de l’industrie pétrolière – ce qui nous permet de noter au passage que, sur Véga, on n’a peut-être plus de planète, mais on a du pognon.
Vénusia, interne en chirurgie se retrouve en mauvaise posture. Elle appelle Alcor – qu’elle n’a plus contacté depuis 10 ans – pour la sauver, elle et un jeune patient de son hôpital dévasté par l’ignoble Hydragon pétrolifère.
Évidemment, les deux anciens acolytes de la patrouille des aigles n’en resteront pas là et l’équipe se reformera à nouveau autour du Professeur Procyon afin de lutter contre l’envahisseur avec, bien sûr, Goldorak, ce merveilleux robot des temps nouveaux ! Nouveaaaaaaaaaaaaaaaaaaux ! – Pardon, je m’emporte.
Globalement, je l’avoue très sincèrement, j’ai bien aimé cette réactualisation du mythe de mon enfance. Le scénario est régressif tout en se montrant plus mature, en raison de l’âge des personnages qui – même si ça ne se voit pas trop – ont malgré tout mûri.
Le départ d’Actarus et de Phénicia vers Euphor est raconté, avec une séquence très… Gladiator… et les raisons de leur retour sur Terre avec Goldorak est également expliqué.
J’ai vraiment apprécié le regard humain porté vers les Végaliens, pères et mères de familles, exilés d’une planète détruite, désœuvrés et chassés de tous les endroits qu’ils essaient de gagner – avec un sens discutable de la diplomatie, je le concède.
J’ai aimé le fait que le héros d’un peuple soit perçu comme le monstre d’un autre.
J’ai trouvé que cela apportait une nuance plus adulte et plus actuelle au récit. Plus moderne aussi. Les frontièresmanichéennes sont floutées pour laisser davantage de place à la réflexion sur les relations des peuples les uns envers les autres. Un comportement que l’on peut questionner à toute époque de l’humanité. Y compris, hélas, aujourd’hui, en 2022.
En revanche, j’ai eu un peu plus de mal avec ce vieillissement de 10 ans prêtés aux personnages, pas vraiment raccord avec l’évolution de la technologie employée. J’avais 7 ans quand je regardais Goldorak. La technologie générale était similaire à la mienne (hormis les robots et les Golgoths, bien sûr, mais là, on est dans la SF). Ici, les personnages de la BD utilisent une technologie de 2021, mais n’ont vieilli que de 10 ans. Moi, perso, avec mes 40 piges dans les dents, je prends clairement un coup de vieux !
Les salopiauds !
Pas une ride, toujours interne en médecine – va falloir penser à la thèse, Vénusia. Je sais que les études sont longues, mais tout de même. Ils vont jusqu’à rentrer dans leurs vieilles combinaisons moulantes de pilotage, ces enfoirés !
La fin reste teintée d’espoir – sauf en ce qui concerne le diplôme de Vénusia, la dernière image suggérant qu’elle a dû poser quelques semaines de congés, même si cette dernière image nous fait aussi comprendre qu’elle ne doit plus avoir beaucoup de problèmes d’argent – et a trouvé un joli écho en moi en me rappelant un peu un personnage insolite d’Arkania, un arbre pour être exacte – oui, j’ai un personnage arbre dans mon roman, c’est possible. Et je précise, cela n’a rien à voir avec le fait que sur les dernières pages on y voit un humain bleu aux cheveux blancs !
Bref, j’ai bien aimé. Mais je ne recommanderais cette lecture qu’à des personnes connaissant déjà l’univers de Go Nagai, car pour moi, si l’ensemble est très plaisant, cela reste un énorme fan service.
Que faire quand on est un mignon petit chaton et que d’un coup, on se retrouve tout seul ?Pleurer ? Ne rien faire ? Attendre ?
Non, il y a plus drôle que ça : découvrir le monde !
Du jardin public à la maison, des chaussures au vétérinaire, des balles rebondissantes aux plantes d’appartement… la vie de chat est pleine de joies et de surprises. Et avec Chi, elle l’est encore plus !
Miaaaa…
Mon expérience de lecture
Accueillant mon neveu Alexandre (7 ans) pour les vacances de Pâques, je voulais lui proposer des lectures sympathiques pour meubler les soirées, ou éventuellement les jours de mauvais temps. Je me suis dit : et pourquoi pas l’initier aux mangas ?
J’étais partie avec l’idée de lui procurer 1 ou 2 tomes de Gon (l’adorable bébé Tyrannosaure de Masashi Tanaka), mais le manga date un peu et il n’était hélas disponible que sur commande.
Le rayon kodomo (manga enfants) était peu fourni, mais j’ai flashé sur des petites histoires de chats dont Chi qui m’a particulièrement séduite car (fait rare) :
le manga est en couleur !
Le sens de lecture est français, ce que je trouve plus pratique pour les enfants. Les épisodes sont très courts et les dessinsadorables. Le zozotement que la traductrice a donné à Chi est tout simplement craquant.
Nous rencontrons donc un petit chaton d’esprit curieux qui perd sa maman et ses frères et sœurs en flânant en arrière.
Seul, livré à lui-même, perdu, il va croiser la route d’une gentille famille.
Cette dernière va le recueillir (en dépit de l’interdiction de posséder un animal de compagnie dans leur immeuble – chose qui semble assez répandue au Japon – ) et s’y attacher – et nous avec.
S’enchaînent alors d’adorables saynètes du point de vue de Chi qui va découvrir son nouvel environnement, sa nouvelle famille, sa litière, ses jouets, le vétérinaire…
Tout un monde d’aventures s’ouvre à sa portée de chaton.
Konami Kanata est une maman chat et ça se voit. Les thèmes qu’elle aborde, malgré leur simplicité sont universels et vont parler à de nombreux propriétaires de chats, c’est obligé ! Tout le monde (heureux parent d’un petit félin) a vécu les expériences qu’elle relate dans son univers tendre aux couleurs pastel.
Konami Kanata nous offre ici les aventures de Chi vues à travers les yeux du chaton et l’on se voit nous, dans notre salon, notre cuisine, en train d’imaginer ce qu’il se passe à travers la tête de nos boules de poils quand elles sursautent devant un fil abandonné, fouillent un cabas afin d’en extirper un bout de carton oublié, écarquillent de grands yeux émerveillés face à leur sac de croquettes…
C’est juste adorable !
Je n’avais prévu d’acheter que le premier tome, afin de l’offrir à Alexandre. Mais voilà, tout le monde à la maison est tombé sous le charme de Chi. Mon homme veut connaître la suite. Je suis quitte pour racheter un exemplaire avec les 11 qui suivent (la série compte 12 volumes), en priant pour que la fin ne nous laisse pas orphelins.
Il faut vraiment avoir un cœur de pierre pour ne pas fondre pour Chi une fois le livre ouvert !
« Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon… »
Gagner la guerre est le premier roman de Jean-Philippe Jaworski. On y retrouve avec plaisir l’écriture inimitable de l’auteur des nouvelles de Janua vera et don Benvenuto, personnage aussi truculent que détestable.
Le livre a obtenu en 2009 le prix du premier roman de la région Rhône-Alpes et le prix Imaginales du meilleur roman français de fantasy.
Mon expérience de lecture
Ce livre, voilà des années qu’il me fait de l’œil. Pourquoi je ne me lance que maintenant ? Peut-être parce que l’opportunité ne s’était pas vraiment présentée. Il était exposé en tête de gondole lors de mon dernier passage en librairie, en version poche et il est malencontreusement tombé dans mon panier – ce hasard, tout de même ! –, je n’allais pas le remettre sagement dans le rayon, si ? Non.
J’avoue que de prime abord, le pavé a de quoi impressionner. Non content de se gausser de ses 980 pages, il se paye de surcroît le luxe d’être écrit minuscule ! Avant même de démarrer la lecture, on est prévenus : ça passe ou ça casse !
Jaworski a choisi le pendant « dark » de la fantasy, et croyez-moi, vous en aurez pour votre compte de noirceur !
Vous incarnez un maître-assassin, à la solde d’un magistrat pervers, véreux, vicieux… mégalomane même – il a toutes les qualités cet homme ! –, dont les proches sont au moins aussi pourris et orgueilleux que lui – ah, on a la famille qu’on mérite, mes bons amis !
En fait d’homme de main, vous découvrirez assez rapidement qu’en réalité vous n’êtes qu’une – pas si innocente – marionnette manipulée par un abominable et effrayant marionnettiste. Le monde n’est qu’un vaste échiquier dans lequel votre patron n’hésitera pas à vous sacrifier pour nourrir ses ambitions. Et Dieu sait si ses dents rayent les dalles de marbre des palais – même si c’est vous qui arborez paradoxalement un râtelier peu conventionnel ! La traîtrise est un jeu qui se joue aux cartes et votre vie ne tient parfois qu’à un lancer de dés entre ses mains corrompues.
Les bas-fonds seront votre domaine. Vous n’y croiserez que des individus antipathiques, véreux, vénaux, aucune émotion sincère ou lien d’humanité ne semble vous unir à eux. En éprouvent-ils seulement, au juste ?
Ah si vous aimez l’esprit chevaleresque, les grands sentiments, l’amour et la fraternité, passez votre chemin, vous n’êtes pas tombés dans le bon livre, ni avec les bons personnages.
Ici pas de rédemption possible. Tout sentiment positif est piétiné dans la fange, extirpé de votre âme pour mieux vous étriller au détour d’une ruelle sombre. Rarement vous aurez eu l’occasion de toucher d’aussi près les pires malandrins qui soient. Vous verrez même à travers leurs yeux. Jaworski vous montre les ambitions les plus obscures de l’être humain associées aux moyens les plus dégueulasses pour les atteindre.
Au début, j’en ai voulu à Jaworski de ce choix de récit à la première personne. Je n’avais aucune envie d’incarner d’aussi près l’esprit torve de Benvenuto Gesufal. J’aurais préféré la distance plus confortable de la troisième personne afin de me préserver l’âme de cet individu immonde.
Je ne voulais pas voir à travers ses yeux, je ne voulais pas ressentir ses émotions, je ne voulais pas vivre dans sa tête. Le problème de la première personne c’est que vous n’avez aucun recul. Pas de petite voix sensée pour apporter un jugement éclairé sur ce qu’il se passe. Vous êtes un salaud, vous pensez comme un salaud et vous le ferez jusqu’au bout. N’espérez trouver de réconfort auprès de personne. Benvenuto est entouré d’une galerie de compagnons qui relègueraient les Borgia au rang d’enfants de chœur. Non contents de se satisfaire de vos agissements répréhensibles, ils vous en missionnent à chaque chapitre de pires ! Peu de chance de salut, ou de trouver une épaule amie pour tenter de vous raisonner. La seule fois où vous en croisez une – ou presque – ce sera pour la rejeter comme une malpropre cette épaule, cette petite voix qui vous explique combien vous vous êtes gâché en sombrant aussi bas. Non, la seule voix qui vous permet un recul critique, ce sera la vôtre et uniquement la vôtre. Tenez-vous le pour dit ! Si vous parvenez à rester outrés par tout ce que vous lirez, c’est qu’il reste encore de l’espoir. Vous n’êtes pas perdu pour l’humanité.
Le hic, c’est que le bougre prend tout son temps pour instiller son venin avec sa foutue première personne. Il faut dire qu’il n’a pas loin de mille pages pour œuvrer, ce saligaud de Benvenuto. Non que vous entriez réellement en empathie avec lui, mais à force vous sous surprenez – parfois – à espérer qu’il s’en sorte – et vous avec par la même occasion, avant d’être trop perverti.
D’ailleurs cette ordure n’éprouve aucun scrupule à vous haranguer régulièrement, vous, lecteur, pour vous montrer à quel point vous êtes tordus vous aussi « si vous avez lu jusqu’ici. ».
Pour un peu on se ferait presque insulter d’oser nous aventurer dans les lignes du récit en compagnie de son peu recommandable protagoniste. Et c’est pas faux. Il y a comme un plaisir coupable – presque du voyeurisme – à poursuivre cette lecture, une curiosité malsaine de voir jusqu’où ça va aller… jusqu’où ça peut aller.
Pourtant l’intrigue est longue à se mettre en place. Les descriptions sont foisonnantes, les lieux et personnages sont si multiples que l’on se perd souvent dans le réseau veineux de Ciudalia au milieu de toutes ces trognes antipathiques.
Le cadre est riche. Il rappelle l’Italie de la Renaissance. Ciudalia revêt des faux airs de Florence et ses palais luxueux ou de Venise et son labyrinthe de venelles tortueuses.
On sent que Jaworski est un rôliste. Il est un bâtisseur. Bâtisseur de cités, bâtisseur de contexte, bâtisseur de conflits.
Il sait poser un décor et un contexte. C’est indéniable. Surtout que ce salaud-là a le sens du verbe et du dialogue percutant. Je me rappelle avoir entendu parler de cet auteur par le biais de quelques lecteurs qui me comparaient à lui – comparaison flatteuse, merci à eux. Je reconnais indiscutablement que nous avons un vocabulaire commun, mais je reprocherais toutefois à Jaworski de sombrer parfois dans la démonstration de style. J’espère ne pas en faire autant subir à mes lecteurs. Si je n’avais pas écrit Question de temps, j’aurais vécu le premier chapitre comme une torture tant il m’aurait fallu plonger dans un dictionnaire pour comprendre les mots techniques issus de la marine à voile et donc sortir de l’action et de la bataille. Idem pour la scène – discutable en termes d’intérêt, au demeurant – en argot. Je n’ai pas tout compris ! Et pourtant ceux qui ont lu Strawberry Fields le savent, j’ai un niveau loin d’être dégueulasse en la matière, mais la différence étant que je sous-titrais les répliques pour mes lecteurs, ce que Jaworski ne nous a pas proposé au fil de cette longue scène.
Attention, en ouvrant la première page de ce roman vous entrez dans un monde sombre. Le côté dark de la dark fantasy – si c’est possible.
J’ai adoré ma lecture, même si j’ai éprouvé quelques difficultés à me plonger dedans. Ce souci de la première personne au départ, que je rejetais de toutes mes forces, écœurée par le personnage que Jaworski me contraignait à incarner, mais aussi la faute à une intrigue au démarrage très lent.
Beaucoup de pauses sont nécessaires pour intégrer la masse de personnages qui tournoient autour de notre peu recommandable personne.
Il faut dire que du monde, des villes et des enjeux il y en a ! Faut les digérer vite si on veut espérer survivre au cours de ce voyage d’aventures à l’état pur. Il y va de la vie de Benvenuto – quoique, lui on s’en fout en fait – et de la nôtre – ça c’est plus emmerdant –, vu que nous sommes intrinsèquement liés pour mille pages à cette enflure.
Vers le milieu du récit – ah oui, faut tenir jusque-là, mais comme vous le rappelle Benvenuto, si vous y arrivez c’est que vous ne valez pas tellement mieux que lui, quelque part, sale petit voyeur que vous êtes –, toutes les pièces du puzzle se mettent en place jusqu’au dénouement.
Un dénouement qui vous cloue sur place. Un dénouement à l’image du récit : d’une violence inouïe. Un dénouement qui me rend folle de jalousie en tant qu’autrice parce que j’aurais voulu écrire ce livre, j’aurais voulu traîner mon lecteur dans la boue, le sang et la merde avec le talent de Jaworski. Un dénouement magistral.
Pour conclure cette chronique, un seul mot me vient à l’esprit afin de résumer au mieux la bouffée délirante d’émotions que ce roman a suscité en moi, c’est celui que Jaworski emploie pour clôturer son épopée :
L’enfoiré.
Verdict
J’ai vu qu’il sortait en BD chez le Lombard. Je crois être assez pourrie pour vouloir le lire…
Voilà, voilà… ON NE SE MOQUE PAS ! (J’en peux plus de moi). Connard de Benvenuto.
Depuis la nuit des temps, le chat fascine. Il a été un Dieu dans différentes mythologies, il intrigue par son indépendance, mais il peut aussi se faire thérapeute.
Ronronthérapie, yoga du chat, feng-shui, méditation, observation, mystère… Cette encyclopédie du chat soigneur répertorie toutes les pratiques de bien-être et de développement que nous procure le chat.
Un livre inspirant pour vivre mieux.
Véronique Aïache est journaliste et auteure. Elle a écrit de nombreux ouvrages dont L’art de la quiétude,Ces chats qui nous apaisent, L’art de la tendresse, L’art de ralentir, aux éditions Flammarion. Elle est aussi l’auteure de La Ronronthérapie, paru aux éditions J’ai lu.
Mon expérience de lecture
Ce livre est un cadeau de ma mère qui connaît mon amour immodéré pour les chats. J’en ai compté 3 dans ma vie, jusqu’à présent.
Ma première compagne féline fut un petit chaton de hasard. Perdue dans ma rue, elle s’était retrouvée enfermée dans mon immeuble et était montée sous le puits de lumière du dernier étage, dormir au soleil, sur mon paillasson. Quand j’ai ouvert la porte pour sortir faire des courses, elle est rentrée, s’est installée sur mon lit et s’est roulée sur le dos en miaulant, réclamant des caresses. Une minuscule boule de poils noirs hirsutes avec une petite voix qui ne poussait que des « mi » suraigus. Elle avait 4 mois. À tout casser. Je suis revenue du supermarché avec des croquettes et de la litière. Elle n’est plus jamais repartie. Ma Poupette, intégralement noire, sans un seul poil blanc et aux yeux vert jade m’a quittée le 27 mars 2019 après 20 magnifiques années de vie commune. Lui dire adieu fut autant un geste d’amour qu’une douleur térébrante. Ça m’a brisé le cœur. J’ai porté la culpabilité de ma décision de longs mois durant, quand bien même je la savais nécessaire, tant son corps la lâchait… tant elle souffrait chaque jour davantage des pathologies dues à son grand âge.
Je la pleure toujours aujourd’hui. Je la pleure d’ailleurs en couchant ces quelques mots à sa mémoire sur cette chronique.
Je lui ai dédié le premier tome d’Arkania, Les enfants d’Hyriah. Dès qu’elle m’entendait relire mon texte à haute voix, elle accourait, même malade, même à la fin de sa vie, même lorsque chaque pas lui coûtait. Elle sautait sur mes genoux et s’y blottissait pour se laisser bercer par ma lecture. Fidèle jusqu’au bout.
Pardon, mon but n’était pas de vous faire pleurer, cher lecteur. J’ai juste vu l’occasion de rendre hommage à mon amour des chats en général, et à mon premier amour félin en particulier, à travers cette chronique.
En septembre 2020, mon cœur se tordait d’un vide immense : le manque d’amour félin. Seuls ceux qui ont connu l’amour d’un animal comprendront ces quelques lignes.
J’aime cette relation exclusive, sans concession, teintée d’une affection aussi profonde qu’absolue. L’amour inconditionnel des bêtes.
J’ai adopté deux minettes du refuge près de chez moi : Salsa, la bleue, ma princesse avec son port de tête royal et sa classe naturelle et Zoé, ma zébulonnette, ma petite tigresse surnommée parfois la T(i)rex quand elle nous gratifie d’une de ses adorables bêtisounettes dont elle seule a le secret. J’aime sentir leur présence sur mes genoux quand je lis, j’aime entendre leur doux ronronnement apaisant, j’aime admirer leur regardinspirant. J’aime leur soutien silencieux quand j’écris, résolument inscrite dans la lignée de Murakami, Colette, Hemingway, Hugo et bien d’autres encore… J’assume mon statut d’écrivain à chats. J’aime les chats. C’est cliché, mais c’est comme ça. On ne peut pas toujours donner dans l’originalité !
Poupette – 1999 †2019
Salsa – photo 02/2022
Zoé – photo 02/2022
Bref, tout ça pour dire que les chats ont toujours eu une importance sacrée dans ma vie et que ce livre s’inscrit dans la continuité de cette relation privilégiée que j’entretiens avec les petits félins. Je ne m’éterniserai pas davantage et reviens donc à mon propos : cette encyclopédique du chat soigneur.
Il est assez rare, ainsi que j’ai pu le constater, de chroniquer des ouvrages autres que de la fiction. J’ose me lancer dans l’expérience, car pour moi il s’agit d’une lecture comme une autre, d’un plaisir comme un autre, même si on ne lit pas ce type de texte aussi linéairement qu’un roman, j’en conviens.
Le livre est assez grand, pourvu d’un beau papier glacé, ce qui le rend assez lourd. Les pages sont ponctuées de ravissantes aquarelles, issues de Shutterstock, mais qui n’en ont pas moins été choisies avec un très grand soin, auprès de talentueux artistes. Ces images animent les différentes sections avec beaucoup de douceur.
7 Grandes parties découpent l’ouvrage :
Le chat et sa chronologie
Véronique Aïache nous présente un historique de l’évolution du chat de la préhistoire à nos jours. Mythes, anecdotes (plus ou moins sordides lorsque l’on atteint le Moyen Âge, hélas – ma Poupette jolie, j’en tremblais pour elle en lisant les horreurs que subissaient ces pauvres bêtes. J’en connaissais un nombre certain, et j’en ai découvert d’autres, que j’aurais peut-être préféré ignorer d’ailleurs…), mais aussi bénéfices de la vie avec un chat sont répertoriés au fil des âges et de l’évolution.
Le chat et ses bienfaits
Cette partie développe les bienfaitsreconnus aujourd’hui aux chats, à commencer par la ronronthérapie (dont l’autrice a rédigé un ouvrage). Ici aussi le texte est ponctué d’histoire et d’anecdotes issues de différentes époques et continents. De petits exercices de Yoga et de méditation avec son chat sont proposés. Reposants et faciles à mettre en œuvre.
Le chat et ses sagesses
Ici est analysé le comportement du chat, cet extraordinaire Maître Zen à portée de nous, et comment s’en inspirer pour apaiser nos tensions, vivre plus détachés. Plus libres.
Le chat et ses représentations
De Bouddha en Inde aux Maneki neko du Japon, les différentes représentations et symboliques du chat sont évoquées à travers les continents. Vous en apprendrez également sur les caractéristiques des chats en fonction de leur couleur : comportement, caractère, symbolique, mais aussi et toujours des anecdotes historiques. Vous découvrirez aussi un exercice de méditation qui vous permettra de peut-être rencontrer votre animal Totem, issu de la culture Amérindienne. Le mien semble-t-il est la chouette. Du moins, est-ce cet oiseau qui m’est apparu. Quel sera le vôtre ?
Le chat et ses mystères
Cette partie s’attarde sur le feng-shui, et comment le chat détecte bonnes et mauvaisesondes, comment certains se transforment en soigneurs, détectent des pathologies avant l’apparition des premiers symptômes, ou accompagnent parfois les mourants dans leurs derniers instants. Une technique amusante pour s’exercer à la télépathie avec son chat est proposée (bon, on repassera pour l’efficacité, mais oui, j’ai testé !).
Le chat et son abécédaire
Un bref dictionnaire du vocabulaire dédié à l’univers félin : races, pathologies, mythes, dieux…
Le chat et ses 100 plus belles citations
Je pense que l’intitulé parle de lui-même. Arpentez les mots de Baudelaire, Colette, Poe, Verne, Apollinaire sur ces créatures énigmatiques aussi adulées que méprisées, adorées que maudites.
Un beau livre, bien écrit, agréable à lire. J’ai apprécié les encarts historiques, étant une grande amatrice d’anecdotes. Beaucoup de thèmes sont abordés. Certains sont traités assez succinctement, mais ils éveillent l’intérêt et incitent à approfondir nos connaissances en effectuant nous-mêmes nos recherches sur des points spécifiques.
Reposant et zen, à l’image du petit animal qu’il dépeint.
Je conclurai par cette citation de Victor Hugo : Dieu a inventé le chat pour que l’homme ait un tigre à caresser chez lui.
Verdict
Bibliographie sommaire (et non exhaustive) dotée d’une importance féline notoire dont je conseille la lecture : Les chats de hasard, Anny Duperey (récit) Les mémoires d’un chat, Hiro Arikawa (roman) Kafka sur le rivage, Haruki Murakami (roman) Le maître chat ou le chat botté, Charles Perrault (conte) Les contes du chat perché, Marcel Aymé (contes) Journal d’un chat assassin, Anne Fine (roman jeunesse)
Jin-yi consacre sa vie à l’étude des primates. Un soir, elle participe au sauvetage d’une bonobo échappée d’une villa en flammes et, alors qu’elle la tient sur ses genoux dans la voiture qui les ramène au Centre d’étude des primates, un accident la projette à travers le pare-brise et une étrange fusion s’opère ?
Tandis que son corps est emmené à l’hôpital, entre la vie et la mort, l’esprit de Jin-yi se réfugie dans le corps de la petite bonobo. Ainsi commence une fascinante coexistence entre ces deux êtres. La romancière livre un récit captivant qui nous tient en haleine du début à la fin.
Mais la vraie originalité de son roman est de déplacer les frontières entre humain et animal en nous faisant pénétrer dans l’univers et la sensibilité des bonobos. Un dialogue bouleversant sur le désir de vivre et la mort, sur les liens plus justes que nous voulons établir avec les autres êtres vivants ainsi qu’avec nous-mêmes.
Mon expérience de lecture
Lors d’une de mes dernières descentes en librairie, ce livre m’avait irrésistiblement attirée. Sa couverture magnifiqueinvite ouvertement au voyage, puis sa quatrième est extrêmement engageante. Toutefois, j’étais repartie sans ce roman ce jour-là, car mon panier était déjà bien rempli, et mon porte-monnaie bien vide…
Puis, lors d’une nouvelle razzia, je n’ai pu m’empêcher de retourner vers lui, tant mon attraction était forte. Je l’ai cherché partout dans le magasin, en espérant qu’il y était encore. Cette fois, je suis repartie avec mon Graal, excitée à l’idée de découvrir ce récit alléchant.
Je brûlais de découvrir le conflit entre humanité et animalité qu’augurait le résumé.
Le bonobo est le singe le plus proche de l’être humain génétiquement parlant (98,7 % de similitudes dans leur génotype).
Le prologue nous plonge au cœur de Kinshasa avec la rencontre entre une petite bonobo et notre héroïne, dans des circonstances difficiles. Le dépaysement est à ce moment-là total. La condition de la petite bonobo nous interroge sur la maltraitance animale. La plume de You-Jeong est imagée, vivante. Ça part fort. Très fort, même.
Le premier chapitre s’ouvre en Corée. Autre dépaysement en perspective, autre voyage tout aussi excitant. Le texte est rédigé à la première personne. Il nous rapporte deux voix en alternance : celle de Minju, un jeune homme désœuvré, mis à la porte du domicile familial à cause de son oisiveté (et qui est le personnage le plus attachant du roman). Celle de Jin-yi, une gentille soigneuse qui se consacre aux primates et dont l’âme va se retrouver mêlée à celle d’une petite bonobo, nommée Jin, suite à un accident de voiture. Le récit joue également sur différentes tonalités : tantôt comédie, tantôt tragédie.
Beaucoup de pistes de réflexion sont proposées par You-Jeong : sur le paraître, la société, l’injonction de réussir sa vie selon les standards établis, la condition humaine, la condition animale.
Oui, ça fait beaucoup. Je suis d’accord. L’autrice se perd rapidement dans son propre labyrinthe de réflexions. Tout est survolé. Le conflit intérieur entre animalité et humanité est vite balayé par une pirouette scénaristique. L’humaine conserve ses réflexions et capacités de communication humaines (hormis le langage articulé) et se fait aisément comprendre par Minju (qui d’ailleurs, de son côté, réalise presque tout de suite que Jin et Jin-yi se partagent le même cerveau, tant l’interaction entre les deux personnages est facilité). La difficulté d’être douée de raison dans un corps qui ne permet pas la communication verbale entre espèces était pour moi le principal attrait du texte. J’espérais davantage ressentir l’impuissance de la petite bonobo à se faire comprendre, ressentir la barrière entre les espèces, voir les émotions du singe se heurter aux interprétations humaines (ou l’inverse : voir l’anthropomorphisme créer des surinterprétations, voire de fausses interprétations des actions du singe). Et ça retombe comme un soufflé.
La perspective excitante du voyage en Corée ou au Congo (qu’évoquait la couverture) est aussi un écueil. Après l’accident de voiture, l’action se concentre majoritairement dans les couloirs d’un hôpital. Évidemment, vu les événements c’est logique, me direz-vous. Sauf que le transfert d’une âme humaine dans un primate n’a rien de logique et c’était le parti pris de départ. You-Jeong semble avoir été dépassée par le côté fantastique de son aventure et est restée bloquée à un niveau rationnel que j’ai regretté.
Dommage de ne pas avoir davantage exploré l’aspect fantastique pour développer son propos. Je me suis retrouvée loin du voyage pittoresque promis comme celui que j’ai pu vivre en lisant les mémoires d’un chat de Hiro Arikawa (lecture qui m’a été conseillée par l’adorable blogueuse Les Rêveries d’Isis et que je vous recommande très chaleureusement à mon tour) à travers le Japon par exemple.
L’originalité du thème m’a cependant incitée à poursuivre ma lecture, même si, à mesure, j’avais compris où cette aventure me menerait grâce à quelques indices : le fonctionnement de la cohabitation de Jin et Jin-yi dans le corps de la bonobo et cette satanée écriture au présent entre autres choses.
Bon sang que je n’aime pas les romans au présent ! Je concède à la pratique que cela rend le style direct, plus proche du lecteur. Cela se prête bien aux histoires racontées à la première personne (comme c’est le cas ici, même si j’en ai ras le bol des récits à la première personne, je m’en expliquerai peut-être à l’occasion d’une autre chronique). Mais qu’est-ce que je me sens étriquée en tant que lectrice. Ça manque cruellement de flexibilité. La narration est certes plus cinématographique, je ne le nie pas, mais elle se trouve limitée de nombreux ressorts littéraires comme les ellipses, analepses, et autres prolepses… et surtout… en tant qu’autrice je sais pourquoi cette forme peut être privilégiée par l’écrivain. Hélas, ça n’a pas manqué sur ce coup-là. J’aurais préféré avoir tort.
Un roman pour lequel j’ai vécu un coup de foudre. Hélas, pour moi, il s’est révélé décevant. Sans doute la lecture de sa quatrième de couverture m’avait fait placer en lui trop d’espoirs.
You-Jeong a un style agréable, mais elle s’est retrouvée piégée par son intrigue. Le questionnement autour de la frontière entre animalité et humanité est très vite abandonné. On se perd dans des descriptions fastidieuses qui semblent avoir dépassé son autrice. Rapidement, You-Jeong rencontre les limites du fantastique sans oser les franchir. Le texte reste très timide dans son exploration du genre.
Arrivée aux trois-quarts du livre, j’ai lâché l’affaire. J’avais compris ce qui allait se passer, comment ça allait se passer, et je n’attendais plus l’originalité que j’avais placée dans ce texte en l’achetant. J’ai lu en diagonale les dernières pages, histoire de voir tout de même comment cette aventure se concluait. Mes soupçons se sont confirmés.
Un récit au parti pris ambitieux mais qui au final accouche d’une souris.
Déçue. Dommage, j’avais placé beaucoup d’espoirs dans ce livre. Trop peut-être.
Amari#1 – B.B. Alston Le bureau des affaires surnaturelles
auteur
B.B. Alston
Traductrice
Sidonie Van Den Dries
éditeur
Bayard Jeunesse 528 pages
ISBN
1036318856
1ère parution
2021
âge conseillé
A partir de 10 ans
Genre
Urban Fantasy
Quatrième de couverture
ÊTES-VOUS PRÊTS À REJOINDRE LE BUREAU DES AFFAIRES SURNATURELLES ? *
Les informations qui suivent sont confidentielles, car elles concernent un lieu abritant d’innombrables secrets. Quiconque lira ce dossier sans disposer des autorisations nécessaires s’exposera à de terribles représailles et pourra notamment :
être balancé dans un puits sans fond ;
être enfermé dans une boîte de conserve et envoyé dans l’espace ;
être livré en pâture à une créature sous-marine dont nous ne divulguerons pas le nom.
*Le Bureau ne saurait en aucun cas être tenu responsable d’éventuelles blessures magiques, peurs surnaturelles ou enlèvements extraterrestres.
Entrez à vos risques et périls.
Mon expérience de lecture
Suite à mon overdose de Murakami, je décide d’entamer une pause avec le surréalisme, sans pour autant quitter la magie. Un petit roman jeunesse m’aérera l’esprit, surtout qu’il est conseillé par Aurélie, blogueuse de bulles et chapitres que je suis depuis plusieurs années.
Le roman est écrit relativement gros, comme c’est souvent le cas en littérature jeunesse. Les pages défilent très vite.
Rédigé à la première personne et au présent – crotte, j’ai vraiment du mal avec les fictions au présent, mais c’est pour la jeunesse, donc je vais passer outre –, nous entrons dans le quotidiend’Amari qui, pour retrouver son frère, va entamer une aventure extraordinaire en rejoignant malgré elle le bureau des affaires surnaturelles.
Élève douée, mais victime des moqueries de ses camarades à l’école, elle va de nouveau être victime de préjugés au sein de ce bureau qui s’apparente plus à un centre de formation pour créatures surnaturelles.
Car oui, depuis toujours elfes, fées, loups-garous, sorcières, trolls et autres créatures magiques vivent incognito parmi nous.
Peut-être votre voisin est-il un Leprechaun qui garde un trésor du bout de l’arc-en-ciel ? Ou votre crush une elfe au secret dissimulé sous du maquillage et des illusions ?
En avançant dans le récit, on ne peut s’empêcher de faire le lien avec Harry Potter. Amari lui ressemble par bien des points, même si heureusement, le récit crée son propre univers et son propre bestiaire.
Amari rencontre, dans cet univers particulier, aussi bien des amis fidèles que des antagonistes redoutables. Nouera-t-elle les bonnes alliances auprès des bonnes personnes afin de retrouver son grand-frère Quinton ?
Je sens que je ne vais pas me faire que des amis sur ce coup-là, mais tant pis… N’ayant jamais été une grande fan d’Harry Potter – voilà c’est dit. Bouh ! Conspuez-moi –, j’ai ressenti les mêmes réserves en découvrant Amari.
Je reconnais des qualités au récit. Le sujet de la différence est bien abordé et traité avec justesse, le rythme est bon, mais, je ne sais pas, l’histoire avait pour moi un arrière-goût de déjà-vu.
En tant qu’adulte, je reste mitigée sur ma lecture et ignore encore si je lirai la suite. Toutefois, je la conseillerais à des enfants à partir de 10 ans qui n’ont pas grandi avec la Pottermania. Ce texte possède tout ce qu’il faut pour créer son nouveau mythe auprès de la jeune génération.
Même si l’écriture au présent me dérange toujours car je la trouve finalement peu fluide et agréable, cette dernière reste un atout de poids pour faire entrer les enfants dans la conjugaison – oui, c’est l’instit qui parle… déformation professionnelle – en leur offrant une aventure de qualité.
Verdict
Pour les plus de 18/20 ans
Pour les 10/15 ans
Pour un autre avis éclairé sur ce texte et nuancer votre opinion avant de vous lancer, rendez-vous chez Aurélie de Bulles et Chapitres : Amari.