Mangas, Non classé

Hajime no Ippo

Hajime no Ippo

auteur

George Morikawa

réalisateurs

Satoshi Nishimura (saison 1 & film)
Hitoshi Nanbe (OAV)

Studio

Madhouse

Genre

Manga Shōnen

Scénaristes

Tatsuhiko Urahata (saison 1 et OAV)
Kazuyuki Fudeyasu (film)

1ère diffusion

octobre 2000

âge conseillé

A partir de 15 ans

Quatrième de couverture

Ippo Makunouchi est un jeune et timide lycéen de 16 ans qui n’a pas d’amis car il consacre tout son temps libre à aider sa mère, qui l’élève seule, dans l’entreprise familiale de location de bateaux de pêche. Il est couramment victime de brutalités et d’humiliations par une bande de voyous menée par Umezawa, un de ses camarades de classe. Un jour, un boxeur professionnel témoin de la scène, Mamoru Takamura, le sauve de ses bourreaux et emmène Ippo blessé au club de boxe Kamogawa, tenu par le boxeur retraité Genji Kamogawa, pour le soigner.

Une fois Ippo réveillé, Takamura tente de lui remonter le moral en le persuadant de se défouler sur un sac de sable, expérience qui révèle chez lui une grande puissance de frappe et un talent inné pour la boxe. Se découvrant une passion pour ce sport et poussé par le désir de devenir fort, le jeune Ippo décide de devenir boxeur professionnel et commence son entraînement au sein du club vers les plus hauts niveaux.

Mon expérience de Spectatrice

Le jour où mon homme est rentré d’une soirée avec ses amis en me confiant que ces derniers lui avaient conseillé de regarder Hajime no Ippo (littéralement : « le premier pas » en japonais), autant dire que ni lui, ni moi n’avons démontré un enthousiasme débordant.

Sérieusement ? Un manga de boxe ? Ce serait génial ? On parle bien de ce sport où deux bourrins se flanquent des bourre-pif jusqu’à ce que leur nez ressemble à une pomme de terre soufflée et que leur cervelle leur dégouline par les oreilles ?


Mais on n’aime pas la boxe !
On ne regarde jamais la boxe !
On ne s’intéresse pas dix secondes à la boxe !


Alors pourquoi, me demanderez-vous – à juste titre –, avoir commencé à visionner cette série ? Aucune idée.
Peut-être parce que nous étions dans un vide audiovisuel. Que nous n’avions plus rien à regarder.
Bref… Pour une obscure raison, on s’est dit, allez, et si on essayait, en faisant autre chose… En bruit de fond


Nous avons donc lancé sans y croire le premier épisode de la saison 1 : Hajime no Ippo – the fighting.


Tout débute comme un manga de sport classique, clichés habituels du shōnen compris. Un jeune homme de 16 ans, Ippo Makunouchi, se fait harceler par la bande de voyous de son lycée à la sortie des cours. Il est gentil. Il est naïf. Il a bon cœur. Il est faible – on est très loin d’un personnage de la trempe de Light Yagami dans Death Note, on crèche plus côté Sangoku à ses débuts dans Dragon Ball côté caractère. Bref, Ippo – qui signifie donc « pas » en japonais, d’où le symbole de pied sur son short – est très agaçant à se laisser faire comme une poupée de chiffon avec ses bons sentiments et son exaspérante candeur.

Mais voilà, un jour, un boxeur assiste à l’un de ses massacres en règle et prend sa défense. Il se trouve que c’est un champion de boxe poids moyens et qu’il flanque une sacrée déculottée aux petits merdeux du lycée.

Fasciné par la puissance de cet homme (Mamoru Takamura, incontestable atout technique, vigueur et humour de la série !), Ippo ne nourrit dès lors plus qu’une obsession : intégrer un club de boxe afin d’éprouver la sensation d’être fort, non pas pour se venger de ses bourreaux, mais juste pour ressentir la puissance affluer et gagner le respect de son entourage.

Les 76 épisodes de la saison 1 (en VOSTFR, car le manga n’a été traduit en français que pour ses 25 premiers épisodes) seront ainsi consacrés à l’ascension d’Ippo en tant que boxeur, car de la puissance, il va vite découvrir qu’il en a dans les poings. Et pas qu’un peu, le bougre !


Hajime no Ippo – The fighting
Saison 1 – 76 épisodes
Champion road
Film 90 minutes – suite directe de la saison 1
Mashiba vs Kimura
OAV 60 minutes – à visionner après le film

Mon avis

Je tiens à préciser que je n’ai pas lu le manga papier (toujours en cours, semble-t-il) qui compte 134 volumes à l’heure où j’écris. Mon avis ne repose que sur la version animée (saison 1, film et OAV).

Si on m’avait un jour dit que je deviendrais accro à un manga de boxe, je vous l’avoue franchement, je vous aurais ri au nez.
Mais bon sang, quel manga ! L’un des meilleurs mangas de sport qu’il m’ait été donné de voir.

Attention : je ne me suis pas convertie à la boxe pour autant. Je ne la regarde toujours pas, mais jamais je n’aurais pensé que ce sport était aussi technique et intéressant.

Ce qui démarque vraiment Ippo des autres mangas de sport c’est que les adversaires sont réellement pris en considération. Les personnages sont travaillés. Chacun a une réelle profondeur. Chacun a d’excellentes raisons de se battre, de gagner. Nous entrons en empathie avec tous ceux que l’auteur nous égrène sur la route d’Ippo. Il n’y a pas de brutes épaisses venues simplement en découdre. Il est parfois même compliqué de supporter Ippo tant on sait que la défaite de son challenger aura des conséquences dramatiques dans sa vie – mention spéciale pour Vorg et Sendo, mes deux chouchous.


J’ai versé ma petite larme lors du retour de Vorg en Russie, j’ai tremblé pour Sendo – 2 fois ! en plus.
Merde ! Mais c’est pas moi ça !


Depuis quand je pleure devant les doutes d’un boxeur en attente de se faire défoncer à coups d’uppercut, Dempsey roll ou liver blow ?
Oui, parce que j’ai appris plein de noms de coups et d’anecdotes sur l’histoire de la boxe.

J’ai même découvert que les Japonais sont loin d’être mal classés dans le domaine. Ils comptent actuellement 7 champions du monde toutes catégories confondues (la France n’en a qu’un).


En revanche, je trouve parfois le character design en décalage avec les taille et poids annoncés.


Clairement, Ippo ne peut pas peser 56,8 kg quand on voit la montagne de muscles qu’il est ! 115Kg me semble un mimimum…
Mais bon, passons ce détail voué à créer du sensationnalisme à l’écran.

Les affrontements sont réellement intéressants et finalement très peu répétitifs, alors que je rappelle qu’on est en train de parler d’un manga de boxe où de très nombreux épisodes sont consacrés aux matchs au cours desquels les adversaires se dégomment littéralement la gueule – excellent dynamisme du trait d’ailleurs lors des combats.

Non, je vous jure, ce n’est pas répétitif ! Pas une seule fois on s’ennuie. Pire, c’est carrément addictif !


On voulait regarder ça en faisant autre chose ? On s’est retrouvé happés par l’écran à se dire : lance le suivant ! Et le suivant ! Non, mais faut connaître la fin du match là, vas-y, envoie !


Et voilà que nous avons avalé les 76 épisodes de the fighting (mon dieu, le match Ippo vs Vorg ! Quel match ! Le meilleur de cette saison), avant d’enchaîner avec le film champion road et l’OAV Mashiba vs Kimura qui mettait à l’honneur un personnage secondaire un peu loser de la série.

Bon, après, je le concède, dans le genre shōnen, c’est nekketsu à mort ! Si voir un mec défoncé, les côtes cassées, l’œil en chou-fleur se relever inlassablement après avoir encaissé sa 45e série de flickers par la seule force de sa volonté et de son courage vous horripile, passez votre chemin.

En revanche, si vous aimez l’humour, les personnages travaillés, que vous bannissez le manichéisme primaire de votre vie, foncez ! Même si vous n’aimez pas la boxe ! Même si vous ne supportez pas la boxe !

Ce manga est juste incroyable. Chapeau bas ! Je ne comprends pas pourquoi il n’a jamais été diffusé en France alors que quasiment tout le monde le clame : Ippo figure dans le top 10 des meilleurs mangas de sport jamais écrits et produits ! – si, si, googlisez-le un coup si vous pensez que j’exagère !
Sans doute la faute au sport abordé, peu médiatisé en France et où les spectateurs auraient bêtement réagi comme moi de prime abord : quoi ? de la boxe ? 76 épisodes avec de la boxe ?

Quel dommage. Comme quoi, il faut parfois faire preuve d’ouverture d’esprit et oser quitter sa zone de confort.

Rocky a un digne successeur, et je ne suis pas loin de dire qu’Ippo a même surpassé son maître !


Verdict

Non classé, Science-Fiction

Goldorak

Goldorak

auteur

Xavier Dorison

illustrateurs

Denis Bajram
Brice Cossu
Alexis Sentenac

éditeur

Kana Classics

ISBN 

9782505078463

1ère parution

2021

âge conseillé

A partir de 15 ans
mais si vous avez vu Goldorak !

Genre

Science-Fiction

Quatrième de couverture

La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. Actarus et sa sœur sont repartis sur Euphor tandis qu’Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Mais, des confins de l’espace, surgit le plus puissant des Golgoths : l’Hydragon. Alors que le monstre de l’ultime Division Ruine écrase les armées terriennes, les exigences des derniers représentants de Véga sidèrent la planète : sous peine d’annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les envahisseurs coloniser l’archipel. Face à cet ultimatum, il ne reste qu’un dernier espoir… Goldorak.

43 ans après sa première apparition à la télévision, certains des enfants de Goldorak sont devenus des auteurs de Bande Dessinée reconnus. Ils rendent aujourd’hui un vibrant hommage au plus célèbre des robots de l’espace.

Mon expérience de lecture

Je suis tombée sur ce titre en me précipitant acheter mes volumes de Gagner la guerre en BD, complètement intoxiquée par l’épouvantable et haïssable Benvenuto Gesufal. L’album trônait en tête de gondole. Impossible de le louper. Si le titre m’a tout d’abord attirée, j’avoue que ma première réaction fut :


Pourquoi – diantre – ont-ils remplacé Actarus par Albator pour piloter Goldorak ?


J’ai commencé à feuilleter l’ouvrage par pure curiosité nostalgique et j’avoue que les dessins ainsi que les couleurs pop et dynamiques m’ont séduite.
Hop ! Dans la pile à lire – j’en avais vraiment besoin, je n’avais plus rien à lire.



Après être tombée amoureuse de Chi, avoir fini le premier tome – puis ingurgité les 11 suivants parce que, voilà, quoi, c’était vraiment urgent de lire l’intégrale de Chi là tout de suite, tant pis pour mon Neil Gaiman qui est au point mort depuis des semaines –, j’ai donc activé ma machine à remonter le temps pour vivre un moment 100 % régressif.

Un long résumé nous raconte l’intégralité du dessin animé en ouverture de l’album, jusqu’à son dénouement – qui m’a personnellement toujours posé un gros cas de conscience, mais que je ne révélerai pas pour ne pas spoiler les jeunes.
Normal ! L’histoire démarre 10 ans après le dernier épisode de Goldorak. Mieux vaut se rafraîchir la mémoire (ou regarder l’intégralité des saisons de notre jeunesse, si vous ne connaissez pas l’univers) sinon vous serez un peu perdus.

Après une introduction lunaire qui réveillera des frissons végaliens aux anciens enfants de ma génération, nous découvrons Vénusia et Alcor tentant – pendant 3 pages et demie – de mener une vie normale avant de subir l’attaque d’un monstrueux Golgoth manifestement issu du côté obscur de l’industrie pétrolière – ce qui nous permet de noter au passage que, sur Véga, on n’a peut-être plus de planète, mais on a du pognon.

Vénusia, interne en chirurgie se retrouve en mauvaise posture. Elle appelle Alcor – qu’elle n’a plus contacté depuis 10 ans – pour la sauver, elle et un jeune patient de son hôpital dévasté par l’ignoble Hydragon pétrolifère.

Évidemment, les deux anciens acolytes de la patrouille des aigles n’en resteront pas là et l’équipe se reformera à nouveau autour du Professeur Procyon afin de lutter contre l’envahisseur avec, bien sûr, Goldorak, ce merveilleux robot des temps nouveaux ! Nouveaaaaaaaaaaaaaaaaaaux ! – Pardon, je m’emporte.


photo E.R. Link – © mars 2022

Mon avis

Globalement, je l’avoue très sincèrement, j’ai bien aimé cette réactualisation du mythe de mon enfance. Le scénario est régressif tout en se montrant plus mature, en raison de l’âge des personnages qui – même si ça ne se voit pas trop – ont malgré tout mûri.

Le départ d’Actarus et de Phénicia vers Euphor est raconté, avec une séquence très… Gladiator… et les raisons de leur retour sur Terre avec Goldorak est également expliqué.

J’ai vraiment apprécié le regard humain porté vers les Végaliens, pères et mères de familles, exilés d’une planète détruite, désœuvrés et chassés de tous les endroits qu’ils essaient de gagner – avec un sens discutable de la diplomatie, je le concède.


J’ai aimé le fait que le héros d’un peuple soit perçu comme le monstre d’un autre.


J’ai trouvé que cela apportait une nuance plus adulte et plus actuelle au récit. Plus moderne aussi. Les frontières manichéennes sont floutées pour laisser davantage de place à la réflexion sur les relations des peuples les uns envers les autres. Un comportement que l’on peut questionner à toute époque de l’humanité. Y compris, hélas, aujourd’hui, en 2022.

En revanche, j’ai eu un peu plus de mal avec ce vieillissement de 10 ans prêtés aux personnages, pas vraiment raccord avec l’évolution de la technologie employée.
J’avais 7 ans quand je regardais Goldorak. La technologie générale était similaire à la mienne (hormis les robots et les Golgoths, bien sûr, mais là, on est dans la SF).
Ici, les personnages de la BD utilisent une technologie de 2021, mais n’ont vieilli que de 10 ans.
Moi, perso, avec mes 40 piges dans les dents, je prends clairement un coup de vieux !


Les salopiauds !


Pas une ride, toujours interne en médecine – va falloir penser à la thèse, Vénusia. Je sais que les études sont longues, mais tout de même. Ils vont jusqu’à rentrer dans leurs vieilles combinaisons moulantes de pilotage, ces enfoirés !

La fin reste teintée d’espoir – sauf en ce qui concerne le diplôme de Vénusia, la dernière image suggérant qu’elle a dû poser quelques semaines de congés, même si cette dernière image nous fait aussi comprendre qu’elle ne doit plus avoir beaucoup de problèmes d’argent – et a trouvé un joli écho en moi en me rappelant un peu un personnage insolite d’Arkania, un arbre pour être exacte – oui, j’ai un personnage arbre dans mon roman, c’est possible. Et je précise, cela n’a rien à voir avec le fait que sur les dernières pages on y voit un humain bleu aux cheveux blancs !

Bref, j’ai bien aimé. Mais je ne recommanderais cette lecture qu’à des personnes connaissant déjà l’univers de Go Nagai, car pour moi, si l’ensemble est très plaisant, cela reste un énorme fan service.


Verdict

Mangas, Non classé

Chi – Une vie de chat #1

Chi – Une vie de chat #1

auteur

Konami Kanata

Traductrice

Fédoua Lamodière

éditeur

Glénat Kids

ISBN 

9782723478380

1ère parution

2004

âge conseillé

A partir de 6 ans.

Genre

Manga Kodomo

Quatrième de couverture

Que faire quand on est un mignon petit chaton et que d’un coup, on se retrouve tout seul ?Pleurer ? Ne rien faire ? Attendre ?

Non, il y a plus drôle que ça : découvrir le monde !

Du jardin public à la maison, des chaussures au vétérinaire, des balles rebondissantes aux plantes d’appartement… la vie de chat est pleine de joies et de surprises.
Et avec Chi, elle l’est encore plus !

Miaaaa…

Mon expérience de lecture

Accueillant mon neveu Alexandre (7 ans) pour les vacances de Pâques, je voulais lui proposer des lectures sympathiques pour meubler les soirées, ou éventuellement les jours de mauvais temps. Je me suis dit : et pourquoi pas l’initier aux mangas ?

J’étais partie avec l’idée de lui procurer 1 ou 2 tomes de Gon (l’adorable bébé Tyrannosaure de Masashi Tanaka), mais le manga date un peu et il n’était hélas disponible que sur commande.

Le rayon kodomo (manga enfants) était peu fourni, mais j’ai flashé sur des petites histoires de chats dont Chi qui m’a particulièrement séduite car (fait rare) :


le manga est en couleur !


Le sens de lecture est français, ce que je trouve plus pratique pour les enfants.
Les épisodes sont très courts et les dessins adorables.
Le zozotement que la traductrice a donné à Chi est tout simplement craquant.

Nous rencontrons donc un petit chaton d’esprit curieux qui perd sa maman et ses frères et sœurs en flânant en arrière.


Seul, livré à lui-même, perdu, il va croiser la route d’une gentille famille.


Cette dernière va le recueillir (en dépit de l’interdiction de posséder un animal de compagnie dans leur immeuble – chose qui semble assez répandue au Japon – ) et s’y attacher – et nous avec.

S’enchaînent alors d’adorables saynètes du point de vue de Chi qui va découvrir son nouvel environnement, sa nouvelle famille, sa litière, ses jouets, le vétérinaire


Tout un monde d’aventures s’ouvre à sa portée de chaton.

Photo E.R. Link – © Mars 2022 – Featuring Salsa ❤️

Mon avis

Konami Kanata est une maman chat et ça se voit. Les thèmes qu’elle aborde, malgré leur simplicité sont universels et vont parler à de nombreux propriétaires de chats, c’est obligé !
Tout le monde (heureux parent d’un petit félin) a vécu les expériences qu’elle relate dans son univers tendre aux couleurs pastel.

Konami Kanata nous offre ici les aventures de Chi vues à travers les yeux du chaton et l’on se voit nous, dans notre salon, notre cuisine, en train d’imaginer ce qu’il se passe à travers la tête de nos boules de poils quand elles sursautent devant un fil abandonné, fouillent un cabas afin d’en extirper un bout de carton oublié, écarquillent de grands yeux émerveillés face à leur sac de croquettes


C’est juste adorable !


Je n’avais prévu d’acheter que le premier tome, afin de l’offrir à Alexandre. Mais voilà, tout le monde à la maison est tombé sous le charme de Chi. Mon homme veut connaître la suite. Je suis quitte pour racheter un exemplaire avec les 11 qui suivent (la série compte 12 volumes), en priant pour que la fin ne nous laisse pas orphelins.


Il faut vraiment avoir un cœur de pierre pour ne pas fondre pour Chi une fois le livre ouvert !


Verdict